Le régime méditerranéen, les produits de mer et de pêche

Dernière mise à jour le 14 janvier 2016 par Manger Méditerranéen

Le bassin méditerranéen étant par définition une zone maritime, les populations habitant dans sa proximité sont évidemment des consommateurs de produits de la mer. Cela concerne assez peu les produits marins végétaux (les algues) contrairement aux pays asiatiques mais surtout les crustacés et les poissons.

La mer méditerranée communique par le détroit de Gibraltar avec l’océan atlantique nord qui est un océan froid par rapport aux mers tropicales. Ainsi, bien que la mer méditerranée soit une zone touristique chaude avec des plages surpeuplées en été, c’est une mer profonde peuplée d’espèces marines plutôt caractéristiques des mers froides car ses eaux profondes sont froides. En conséquence, les poissons méditerranéens les plus courants sont des poissons gras typiques des mers froides : anchois, thons, sardines, maquereaux, truites, harengs, bars,… (Ces poissons contiennent environ 7 fois plus d’oméga-3 que d’oméga-6).

Mais au bord des côtes où les eaux sont moins froides, on trouve des poissons moins gras et plus fins (poissons de roche) d’un point de vue gastronomique. Les poissons méditerranéens sont donc d’une grande variété permettant une gastronomie aquatique quasiment unique au monde.

Ces poissons méditerranéens gras (anchois, sardines, maquereaux, truites, thons,…) sont des sources de nutriments indispensables.

Rappelons en particulier l’importance des protéines de haute qualité que seuls les produits animaux peuvent apporter aussi facilement, des vitamines tout à fait cruciales pour la prévention des maladies des os, des cancers et des maladies cardiovasculaires (vitamine D), du sélénium et de l’iode, et enfin les très fameux acides gras oméga-3.

Ces acides gras oméga-3 sont absolument cruciaux pour le fonctionnement des membranes cellulaires en général, mais surtout au niveau de deux organes caractéristiques par le fait qu’ils développent une activité électrique : le cœur et le cerveau.

En conséquence, ces deux organes sont particulièrement sensibles à la moindre insuffisance d’apports, et encore plus déficience, en acides gras oméga-3. La prévention des décès cardiaques passe notamment par la prévention des déficiences en acides gras oméga-3.

Il y a de nombreuses façons de procéder pour se prémunir contre ce type de déficience, mais la plus simple est de manger régulièrement (deux ou trois fois par semaine) une bonne portion de poisson gras.

D’un point de vue gastronomique, les méditerranéens ont inventé une multitude de recettes délicieuses pour accommoder les poissons frais. Et les poissons surgelés (non cuisinés) peuvent nous permettre de varier les menus même si leur teneur en oméga-3 est légèrement plus faible que celle des poissons frais.

Hélas, la culture gastronomique maritime méditerranéenne est aujourd’hui en grand danger du fait de la pollution des eaux et de la surpêche.

Notre mer méditerranée, mare nostrum disait les romains, agonise et certaines espèces de poisson, comme le thon rouge de méditerranée pour prendre l’exemple le plus récent, qui faisait partie des habitudes alimentaires des populations, est presque devenu introuvable sur les marchés ou en tous cas hors de portée des petites bourses.

Il en va presque de même pour d’autres produits de la mer autrefois aliments des familles à petits budgets comme le calamar, l’octopus, la seiche et autres céphalopodes qui sont souvent devenus rares ou dispendieux sur nos marchés de poissons.

Pourtant, ces aliments sont non seulement délicieux  mais aussi des sources importantes de nombreux nutriments (protéines animales de haute qualité) et micronutriments indispensables à une bonne santé.

Parmi ces derniers, il faut rappeler l’importance du sélénium qui, avec l’iode, est nécessaire à un bon fonctionnement de la glande thyroïde et du cœur. Ces aliments marins son aussi riches en vitamines du groupe B (notamment la B12), en magnésium, en zinc et en cuivre.

Les fruits de mer sont consommés par les méditerranéens. Les crustacés (crevettes), les coquillages (huitres) et les mollusques marins (moules notamment) sont des aliments appréciés traditionnellement par les populations méditerranéennes, quoique pas de façon identique dans les différentes zones du bassin méditerranéen (Crustacés et coquillages sont plutôt consommés à l’ouest du bassin : Espagne, France et Portugal)

Les fruits de mers sont gorgés de minéraux et oligoéléments et devraient (dans la mesure du possible) être plus souvent présents au menu.

Dernière mise à jour le 14 janvier 2016 par Manger Méditerranéen

Le bassin méditerranéen étant par définition une zone maritime, les populations habitant dans sa proximité sont évidemment des consommateurs de produits de la mer. Cela concerne assez peu les produits marins végétaux (les algues) contrairement aux pays asiatiques mais surtout les crustacés et les poissons.

La mer méditerranée communique par le détroit de Gibraltar avec l’océan atlantique nord qui est un océan froid par rapport aux mers tropicales. Ainsi, bien que la mer méditerranée soit une zone touristique chaude avec des plages surpeuplées en été, c’est une mer profonde peuplée d’espèces marines plutôt caractéristiques des mers froides car ses eaux profondes sont froides. En conséquence, les poissons méditerranéens les plus courants sont des poissons gras typiques des mers froides : anchois, thons, sardines, maquereaux, truites, harengs, bars,… (Ces poissons contiennent environ 7 fois plus d’oméga-3 que d’oméga-6).

Mais au bord des côtes où les eaux sont moins froides, on trouve des poissons moins gras et plus fins (poissons de roche) d’un point de vue gastronomique. Les poissons méditerranéens sont donc d’une grande variété permettant une gastronomie aquatique quasiment unique au monde.

Ces poissons méditerranéens gras (anchois, sardines, maquereaux, truites, thons,…) sont des sources de nutriments indispensables.

Rappelons en particulier l’importance des protéines de haute qualité que seuls les produits animaux peuvent apporter aussi facilement, des vitamines tout à fait cruciales pour la prévention des maladies des os, des cancers et des maladies cardiovasculaires (vitamine D), du sélénium et de l’iode, et enfin les très fameux acides gras oméga-3.

Ces acides gras oméga-3 sont absolument cruciaux pour le fonctionnement des membranes cellulaires en général, mais surtout au niveau de deux organes caractéristiques par le fait qu’ils développent une activité électrique : le cœur et le cerveau.

En conséquence, ces deux organes sont particulièrement sensibles à la moindre insuffisance d’apports, et encore plus déficience, en acides gras oméga-3. La prévention des décès cardiaques passe notamment par la prévention des déficiences en acides gras oméga-3.

Il y a de nombreuses façons de procéder pour se prémunir contre ce type de déficience, mais la plus simple est de manger régulièrement (deux ou trois fois par semaine) une bonne portion de poisson gras.

D’un point de vue gastronomique, les méditerranéens ont inventé une multitude de recettes délicieuses pour accommoder les poissons frais. Et les poissons surgelés (non cuisinés) peuvent nous permettre de varier les menus même si leur teneur en oméga-3 est légèrement plus faible que celle des poissons frais.

Hélas, la culture gastronomique maritime méditerranéenne est aujourd’hui en grand danger du fait de la pollution des eaux et de la surpêche.

Notre mer méditerranée, mare nostrum disait les romains, agonise et certaines espèces de poisson, comme le thon rouge de méditerranée pour prendre l’exemple le plus récent, qui faisait partie des habitudes alimentaires des populations, est presque devenu introuvable sur les marchés ou en tous cas hors de portée des petites bourses.

Il en va presque de même pour d’autres produits de la mer autrefois aliments des familles à petits budgets comme le calamar, l’octopus, la seiche et autres céphalopodes qui sont souvent devenus rares ou dispendieux sur nos marchés de poissons.

Pourtant, ces aliments sont non seulement délicieux  mais aussi des sources importantes de nombreux nutriments (protéines animales de haute qualité) et micronutriments indispensables à une bonne santé.

Parmi ces derniers, il faut rappeler l’importance du sélénium qui, avec l’iode, est nécessaire à un bon fonctionnement de la glande thyroïde et du cœur. Ces aliments marins son aussi riches en vitamines du groupe B (notamment la B12), en magnésium, en zinc et en cuivre.

Les fruits de mer sont consommés par les méditerranéens. Les crustacés (crevettes), les coquillages (huitres) et les mollusques marins (moules notamment) sont des aliments appréciés traditionnellement par les populations méditerranéennes, quoique pas de façon identique dans les différentes zones du bassin méditerranéen (Crustacés et coquillages sont plutôt consommés à l’ouest du bassin : Espagne, France et Portugal)

Les fruits de mers sont gorgés de minéraux et oligoéléments et devraient (dans la mesure du possible) être plus souvent présents au menu.

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