Pour vivre plus longtemps, les études vous suggèrent de vous procurer vos protéines des plantes et non de la viande !

Dernière mise à jour le 7 novembre 2019 par Manger Méditerranéen

La quantité de protéines que vous mangez et leur provenance pourrait affecter votre durée de vie, suggère la recherche publiée récemment dans JAMA InternalMedicine.

La nouvelle analyse, menée au Massachusetts General Hospital, a révélé que les personnes qui mangeaient beaucoup de protéines animales avaient, dans les quelques décennies à venir, un risque de mourir plus élevé que la moyenne, surtout si elles préféraient la viande rouge transformée au poisson ou à la volaille.

Ceux qui mangeaient plus de protéines végétales avaient par contre un risque de mourir inférieur à la moyenne.

La nouvelle recherche comprenait des données prises de deux précédentes études menées sur une longue période, qui comptaient collectivement plus de 170 000 participants au total. Les personnes dans ces études ont été suivies pendant 26 à 30 ans et ont été invitées à répondre à des questions sur leur santé et sur leurs habitudes alimentaires toutes les quelques années.

Elles ont en moyenne reçu environ 14% de leurs calories journalières à partir de protéines animales, et 4% de protéines végétales. Durant ce temps, plus de 36.000 d’entre elles étaient décédées.

Après avoir ajusté les résultats par le mode de vie et autres facteurs de risque, les chercheurs ont constaté que ceux qui mangeaient le plus de protéines animales, définies comme tous types de viandes, œufs ou produits laitiers, avaient un risque légèrement accru de décès.

Les personnes qui mangeaient moins de protéines animales et consommaient plus de protéines à partir de sources végétales (pains, céréales, pâtes, haricots, fruits secs et légumineuses) étaient les moins susceptibles de mourir, pour la même période.

Toutefois, les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises pour les amateurs de viande. Le risque accru de décès ne s’appliquait qu’aux personnes qui avaient au moins un facteur de «mode de vie malsain», comme être un grand buveur d’alcool, fumeur, présentant un excès de poids ou obèse, ou ne faisant que très peu d’exercice physique.

Pour les participants qui avaient mené des modes de vie sains, le lien avait disparu.

Les auteurs de l’étude soupçonnent qu’en plus des facteurs de mode de vie, les types spécifiques de viande consommée avaient également joué un rôle.

 « Nous nous attendions à ce que nous trouvions que les relations de cause à effet seraient plus faibles dans le groupe de mode de vie sain, mais nous ne nous attendions pas à ce qu’ils disparaitraient complètement», a déclaré lors d’un communiqué de presse le docteur Mingyang Song, chercheur à la Massachusetts General HospitalClinical and Translational Epidemiology Unit and Division of Gastroenterology.

« Mais quand nous avons examiné plus attentivement les données, nous avons constaté que, à des niveaux similaires d’apport en protéines animales, ceux qui appartenaient au groupe de mode de vie malsain avaient consommé plus de viandes rouges, d’œufs et de produits laitiers riches en matière grasse, tandis que le groupe de mode de vie sain avait consommé plus de poisson et de volaille

En effet, lorsqu’ils ont décomposé les résultats de l’étude selon les types spécifiques de protéines animales, ils ont constaté que le lien entre les protéines animales et le risque accru de décès s’appliquait principalement aux personnes qui mangeaient beaucoup de viandes rouges transformées et non transformées (y compris le bœuf et le porc), et pas pour le poisson ou la volaille.

Bien que celle-ci soit de loin la plus grande étude menée pour comparer les effets des différents types de protéines, ses résultats ne sont pas particulièrement surprenants. Les experts ont depuis longtemps recommandé les protéines végétales, la volaille et le poisson au détriment de la viande rouge, cette dernière a tendance à être riche en graisses saturées et en cholestérol.

Les personnes qui mangent moins de viande ont tendance à peser moins et à avoir un plus faibles taux d’atteinte de maladies cardiaques et de diabète de type 2.

Vous n’êtes pas obligé d’être un pur végétarien pour adopter des habitudes à connotation végétarienne. Manger davantage de graines de légumes à gousses, assimilables à des paquets de protéines (comme les haricots, pois et lentilles) peut également faire la différence.

Ceci dit, cette nouvelle étude consolide ce que les experts en nutrition ne cessent de dire depuis des années.

«Nos résultats suggèrent que les gens devraient envisager de manger plus de protéines végétales que de protéines animales», a déclaré le docteur Song, «et quand ils choisissent parmi les sources de protéines animales, le poisson et le poulet sont probablement les meilleurs choix. »

Via To Live Longer, Study Suggests Getting Your Protein From Plants, Not Meat

Dernière mise à jour le 7 novembre 2019 par Manger Méditerranéen

La quantité de protéines que vous mangez et leur provenance pourrait affecter votre durée de vie, suggère la recherche publiée récemment dans JAMA InternalMedicine.

La nouvelle analyse, menée au Massachusetts General Hospital, a révélé que les personnes qui mangeaient beaucoup de protéines animales avaient, dans les quelques décennies à venir, un risque de mourir plus élevé que la moyenne, surtout si elles préféraient la viande rouge transformée au poisson ou à la volaille.

Ceux qui mangeaient plus de protéines végétales avaient par contre un risque de mourir inférieur à la moyenne.

La nouvelle recherche comprenait des données prises de deux précédentes études menées sur une longue période, qui comptaient collectivement plus de 170 000 participants au total. Les personnes dans ces études ont été suivies pendant 26 à 30 ans et ont été invitées à répondre à des questions sur leur santé et sur leurs habitudes alimentaires toutes les quelques années.

Elles ont en moyenne reçu environ 14% de leurs calories journalières à partir de protéines animales, et 4% de protéines végétales. Durant ce temps, plus de 36.000 d’entre elles étaient décédées.

Après avoir ajusté les résultats par le mode de vie et autres facteurs de risque, les chercheurs ont constaté que ceux qui mangeaient le plus de protéines animales, définies comme tous types de viandes, œufs ou produits laitiers, avaient un risque légèrement accru de décès.

Les personnes qui mangeaient moins de protéines animales et consommaient plus de protéines à partir de sources végétales (pains, céréales, pâtes, haricots, fruits secs et légumineuses) étaient les moins susceptibles de mourir, pour la même période.

Toutefois, les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises pour les amateurs de viande. Le risque accru de décès ne s’appliquait qu’aux personnes qui avaient au moins un facteur de «mode de vie malsain», comme être un grand buveur d’alcool, fumeur, présentant un excès de poids ou obèse, ou ne faisant que très peu d’exercice physique.

Pour les participants qui avaient mené des modes de vie sains, le lien avait disparu.

Les auteurs de l’étude soupçonnent qu’en plus des facteurs de mode de vie, les types spécifiques de viande consommée avaient également joué un rôle.

 « Nous nous attendions à ce que nous trouvions que les relations de cause à effet seraient plus faibles dans le groupe de mode de vie sain, mais nous ne nous attendions pas à ce qu’ils disparaitraient complètement», a déclaré lors d’un communiqué de presse le docteur Mingyang Song, chercheur à la Massachusetts General HospitalClinical and Translational Epidemiology Unit and Division of Gastroenterology.

« Mais quand nous avons examiné plus attentivement les données, nous avons constaté que, à des niveaux similaires d’apport en protéines animales, ceux qui appartenaient au groupe de mode de vie malsain avaient consommé plus de viandes rouges, d’œufs et de produits laitiers riches en matière grasse, tandis que le groupe de mode de vie sain avait consommé plus de poisson et de volaille

En effet, lorsqu’ils ont décomposé les résultats de l’étude selon les types spécifiques de protéines animales, ils ont constaté que le lien entre les protéines animales et le risque accru de décès s’appliquait principalement aux personnes qui mangeaient beaucoup de viandes rouges transformées et non transformées (y compris le bœuf et le porc), et pas pour le poisson ou la volaille.

Bien que celle-ci soit de loin la plus grande étude menée pour comparer les effets des différents types de protéines, ses résultats ne sont pas particulièrement surprenants. Les experts ont depuis longtemps recommandé les protéines végétales, la volaille et le poisson au détriment de la viande rouge, cette dernière a tendance à être riche en graisses saturées et en cholestérol.

Les personnes qui mangent moins de viande ont tendance à peser moins et à avoir un plus faibles taux d’atteinte de maladies cardiaques et de diabète de type 2.

Vous n’êtes pas obligé d’être un pur végétarien pour adopter des habitudes à connotation végétarienne. Manger davantage de graines de légumes à gousses, assimilables à des paquets de protéines (comme les haricots, pois et lentilles) peut également faire la différence.

Ceci dit, cette nouvelle étude consolide ce que les experts en nutrition ne cessent de dire depuis des années.

«Nos résultats suggèrent que les gens devraient envisager de manger plus de protéines végétales que de protéines animales», a déclaré le docteur Song, «et quand ils choisissent parmi les sources de protéines animales, le poisson et le poulet sont probablement les meilleurs choix. »

Via To Live Longer, Study Suggests Getting Your Protein From Plants, Not Meat

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