Qu’est-ce que la positivité toxique ? Les experts affirment qu’elle est dangereuse en ce moment !

Dernière mise à jour le 21 février 2021 par Manger Méditerranéen

S’efforcer de rester optimiste pendant une pandémie mondiale qui change la vie peut se retourner contre vous. Vouloir être positif face à toutes les épreuves est toxique.

Il y a de nombreuses raisons de se sentir déprimé en ce moment. Les nouvelles nous rappellent constamment les ravages que la pandémie de coronavirus cause à l’échelle locale, nationale et mondiale. Les préoccupations sanitaires, la frustration, la solitude et l’incertitude financière ont un impact considérable sur la santé mentale.

Ce dont nous avons tous besoin, c’est d’une dose constante de positivité, n’est-ce pas ? Eh bien, oui, mais la positivité se présente sous différentes formes, et elles ne sont pas toutes bénéfiques !

Qu’est-ce que la positivité toxique ?

L’expression « positivité toxique » existe depuis un certain temps, mais il a fallu une pandémie mondiale pour que beaucoup d’entre nous prennent conscience de ses effets insidieux. « La positivité toxique peut être décrite comme une positivité peu sincère qui entraîne des préjudices, des souffrances inutiles ou des malentendus », explique le psychiatre Gayani DeSilva.

La psychothérapeute Whitney Hawkins Goodman a forgé l’expression « positivité toxique » pour décrire cette façon de nier le ressenti d’autrui pour lui imposer une vision qu’il n’est pas prêt à adopter.

La positivité toxique est présente partout dans les médias sociaux… Et puis il y a les messages qui insinuent que si vous n’êtes pas positif, alors vous faites quelque chose de mal.

Sur son compte Instagram, Whitney Hawkins Goodman @sitwithwhit a partagé un tableau pour sensibiliser les gens à la différence entre la « positivité toxique » et ce qu’elle appelle la validation, qui consiste à accepter, sans jugement, le côté négatif d’une situation, et faire entrevoir un espoir à la personne :

validation
Crédit : Ligue des Optimistes de France

Positivité toxique à l’âge du coronavirus

corona

Le phénomène culturel qu’est la positivité toxique a été amplifié pendant le confinement de COVID-19. Nous sommes bombardés d’idées sur la façon dont ce temps devrait être utilisé pour écrire un roman, apprendre une nouvelle langue… Et que nous échouons d’une certaine façon si nous ne faisons pas ces choses.

La promotion constante de cette approche, aussi bien intentionnée soit-elle, peut devenir toxique.

Ces messages délégitiment l’anxiété et le chagrin qui déchirent notre pays et le monde en ce moment, nous privant du droit d’avoir des jours difficiles au beau milieu de cette crise.

Il y a une expression qui dit que la lumière du soleil est le meilleur désinfectant et cela signifie que lorsque nous mettons en lumière les choses effrayantes, qu’il s’agisse de souvenirs, d’émotions ou de peurs de l’avenir, nous pouvons vraiment leur retirer une partie de leur pouvoir de nous infecter.

Il est important de reconnaître que des émotions multiples et complexes peuvent exister en nous en même temps. Vous pouvez, par exemple, être dévasté par la perte de vies humaines causée par COVID-19, mais vous pouvez quand même profiter du confort du confinement.

La bonne façon d’être positif !

L’une des stratégies pour accepter et équilibrer les émotions apparemment contradictoires que nous sommes tous susceptibles de ressentir dans la situation actuelle – et à tout moment, en fait – est une vieille stratégie d’improvisation appelée « oui, et » : « Oui, j’ai peur de ce que l’avenir me réserve mais je ressens une certaine excitation à l’idée que certaines choses puissent changer pour le mieux »

Lorsque nous nous autorisons à garder plusieurs vérités apparemment contradictoires, en même temps, nous pouvons éliminer la tension entre elles et laisser place à toutes nos émotions, qu’elles soient positives ou négatives.

Une autre approche simple est de dire la vérité. Il est plus sain de reconnaître la douleur qu’une personne peut ressentir. Demandez-lui ce dont elle a besoin. Il est possible d’adopter une attitude positive et d’interagir avec les autres de manière attentionnée et bienveillante. C’est alors que la positivité n’est pas toxique.

Dans la vie, il ne s’agit pas d’être toujours positif quoi qu’il arrive, ni d’affirmer que tout va bien à quelqu’un qui va mal. C’est aussi reconnaître qu’il y a des moments difficiles, et faire preuve de compassion, pour aider la personne à digérer son épreuve, avant de lui apporter aide ou conseil pour l’aider à rebondir.

En conclusion : Il serait beaucoup plus gentil et plus sain de mettre fin à la positivité toxique et de rendre toute la gamme d’émotion permise et même bienvenue.

Via What Is Toxic Positivity—and Why Are Experts Saying It’s Dangerous Right Now?

Dernière mise à jour le 21 février 2021 par Manger Méditerranéen

S’efforcer de rester optimiste pendant une pandémie mondiale qui change la vie peut se retourner contre vous. Vouloir être positif face à toutes les épreuves est toxique.

Il y a de nombreuses raisons de se sentir déprimé en ce moment. Les nouvelles nous rappellent constamment les ravages que la pandémie de coronavirus cause à l’échelle locale, nationale et mondiale. Les préoccupations sanitaires, la frustration, la solitude et l’incertitude financière ont un impact considérable sur la santé mentale.

Ce dont nous avons tous besoin, c’est d’une dose constante de positivité, n’est-ce pas ? Eh bien, oui, mais la positivité se présente sous différentes formes, et elles ne sont pas toutes bénéfiques !

Qu’est-ce que la positivité toxique ?

L’expression « positivité toxique » existe depuis un certain temps, mais il a fallu une pandémie mondiale pour que beaucoup d’entre nous prennent conscience de ses effets insidieux. « La positivité toxique peut être décrite comme une positivité peu sincère qui entraîne des préjudices, des souffrances inutiles ou des malentendus », explique le psychiatre Gayani DeSilva.

La psychothérapeute Whitney Hawkins Goodman a forgé l’expression « positivité toxique » pour décrire cette façon de nier le ressenti d’autrui pour lui imposer une vision qu’il n’est pas prêt à adopter.

La positivité toxique est présente partout dans les médias sociaux… Et puis il y a les messages qui insinuent que si vous n’êtes pas positif, alors vous faites quelque chose de mal.

Sur son compte Instagram, Whitney Hawkins Goodman @sitwithwhit a partagé un tableau pour sensibiliser les gens à la différence entre la « positivité toxique » et ce qu’elle appelle la validation, qui consiste à accepter, sans jugement, le côté négatif d’une situation, et faire entrevoir un espoir à la personne :

validation
Crédit : Ligue des Optimistes de France

Positivité toxique à l’âge du coronavirus

corona

Le phénomène culturel qu’est la positivité toxique a été amplifié pendant le confinement de COVID-19. Nous sommes bombardés d’idées sur la façon dont ce temps devrait être utilisé pour écrire un roman, apprendre une nouvelle langue… Et que nous échouons d’une certaine façon si nous ne faisons pas ces choses.

La promotion constante de cette approche, aussi bien intentionnée soit-elle, peut devenir toxique.

Ces messages délégitiment l’anxiété et le chagrin qui déchirent notre pays et le monde en ce moment, nous privant du droit d’avoir des jours difficiles au beau milieu de cette crise.

Il y a une expression qui dit que la lumière du soleil est le meilleur désinfectant et cela signifie que lorsque nous mettons en lumière les choses effrayantes, qu’il s’agisse de souvenirs, d’émotions ou de peurs de l’avenir, nous pouvons vraiment leur retirer une partie de leur pouvoir de nous infecter.

Il est important de reconnaître que des émotions multiples et complexes peuvent exister en nous en même temps. Vous pouvez, par exemple, être dévasté par la perte de vies humaines causée par COVID-19, mais vous pouvez quand même profiter du confort du confinement.

La bonne façon d’être positif !

L’une des stratégies pour accepter et équilibrer les émotions apparemment contradictoires que nous sommes tous susceptibles de ressentir dans la situation actuelle – et à tout moment, en fait – est une vieille stratégie d’improvisation appelée « oui, et » : « Oui, j’ai peur de ce que l’avenir me réserve mais je ressens une certaine excitation à l’idée que certaines choses puissent changer pour le mieux »

Lorsque nous nous autorisons à garder plusieurs vérités apparemment contradictoires, en même temps, nous pouvons éliminer la tension entre elles et laisser place à toutes nos émotions, qu’elles soient positives ou négatives.

Une autre approche simple est de dire la vérité. Il est plus sain de reconnaître la douleur qu’une personne peut ressentir. Demandez-lui ce dont elle a besoin. Il est possible d’adopter une attitude positive et d’interagir avec les autres de manière attentionnée et bienveillante. C’est alors que la positivité n’est pas toxique.

Dans la vie, il ne s’agit pas d’être toujours positif quoi qu’il arrive, ni d’affirmer que tout va bien à quelqu’un qui va mal. C’est aussi reconnaître qu’il y a des moments difficiles, et faire preuve de compassion, pour aider la personne à digérer son épreuve, avant de lui apporter aide ou conseil pour l’aider à rebondir.

En conclusion : Il serait beaucoup plus gentil et plus sain de mettre fin à la positivité toxique et de rendre toute la gamme d’émotion permise et même bienvenue.

Via What Is Toxic Positivity—and Why Are Experts Saying It’s Dangerous Right Now?

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