Manger des sushis, bon ou mauvais pour la santé ?

Dernière mise à jour le 20 octobre 2019 par Manger Méditerranéen

Qui, en France, ne raffole pas de sushis ? Comme dans de nombreux pays d’Europe, faire une « soirée sushis » est devenu aussi normal que de « se faire un MacDo ».

Manger des sushis est-ce bon ou mauvais pour la santé ?

1. Gnathostomiase

Une femme de 45 ans s’est présentée pour l’évaluation d’un nodule prurigineux solitaire sur l’abdomen qui est apparu soudainement 3 semaines auparavant. Elle était en bonne santé sans antécédents médicaux importants, antécédents de voyage, expositions, médicaments ou animaux de compagnie. Elle a rapporté qu’elle a consommé des sushis au moins une fois par semaine dans la ville de San Francisco. La biopsie a révélé un parasite. L’évaluation des sections histologiques par le Centers for Disease Control and Prevention a déterminé que le parasite était un nématode du genre Gnathostoma.

La gnathostomiase est une infection parasitaire causée par des larves (vers) – Gnathostoma. La maladie est la plus fréquente en Asie du Sud-Est, mais des cas ont été signalés dans d’autres parties du monde. Cette infection est causée par l’un des éléments suivants:

Si vous êtes infecté, vous remarquerez des gonflements sous la peau. Vous pouvez également rencontrer ces signes :

  • malaise
  • fièvre
  • nausée
  • vomissement
  • diarrhée
  • anorexie
  • douleur abdominale ou quadrant supérieur droit

Les symptômes devraient apparaître 24 heures après la consommation.

Au fur et à mesure que le ver migre dans tout le corps, la personne infectée éprouve une douleur intense. Bien qu’il soit rare, le parasite peut pénétrer dans d’autres tissus corporels tels que le foie, les nerfs, la moelle épinière, l’œil, entraînant une perte de vision, des douleurs nerveuses, une paralysie, le coma et la mort.

2. Anisakiase

Ce sont des médecins portugais qui ont révélé, dans un rapport publié dans le  British Medical Journal,  les risques liés à la consommation de poisson cru.

En effet c’est en soignant un patient atteint d’intenses douleurs abdominales qu’ils ont identifié une infection parasitaire (l’anisakiase) du nom des vers parasites (anisakis) qu’on trouve naturellement dans la viande ou le poisson cru.

Ces petites larves blanches s’accrochent aux parois de l’intestin et provoquent des crampes abdominales, vomissements, fièvre…

Ce rapport fait aussi état des nombreux autres cas de pathologies au Japon, connu comme le plus grand consommateur au monde de poissons crus.

En effet, afin de donner quelques chiffres et histoire de sensibiliser un peu les amoureux du sushi aux dangers qu’ils risquent, la doctoresse Joana Carmo a avancé ceci :

« L’anisakiase est une maladie plus fréquente qu’on ne le croit dans les pays européens. Une étude a montré que l’anisakis a été trouvée dans 39,4% des maquereaux frais sur un marché de Grenade, en Espagne. 56% des merlans vendus dans cinq chaînes de supermarchés sont infestés »… Des chiffres qui font peur !!

Afin d’éviter tout problème, il est donc (fortement) recommandé de bien cuire son poisson ou de le congeler. Sachez tout de même que les restaurants, notamment de sushis, ont pour obligation de servir leur poisson cru en ayant respecté le maintien de la chaîne du froid. En effet, la loi oblige une congélation de minimum 24 heures à -20°C afin d’éliminer toute trace de parasites et donc les risques d’infection.

Via 7 Early Warning Signs You Have A Worm In Your Brain From Eating Sushi

Dernière mise à jour le 20 octobre 2019 par Manger Méditerranéen

Qui, en France, ne raffole pas de sushis ? Comme dans de nombreux pays d’Europe, faire une « soirée sushis » est devenu aussi normal que de « se faire un MacDo ».

Manger des sushis est-ce bon ou mauvais pour la santé ?

1. Gnathostomiase

Une femme de 45 ans s’est présentée pour l’évaluation d’un nodule prurigineux solitaire sur l’abdomen qui est apparu soudainement 3 semaines auparavant. Elle était en bonne santé sans antécédents médicaux importants, antécédents de voyage, expositions, médicaments ou animaux de compagnie. Elle a rapporté qu’elle a consommé des sushis au moins une fois par semaine dans la ville de San Francisco. La biopsie a révélé un parasite. L’évaluation des sections histologiques par le Centers for Disease Control and Prevention a déterminé que le parasite était un nématode du genre Gnathostoma.

La gnathostomiase est une infection parasitaire causée par des larves (vers) – Gnathostoma. La maladie est la plus fréquente en Asie du Sud-Est, mais des cas ont été signalés dans d’autres parties du monde. Cette infection est causée par l’un des éléments suivants:

Si vous êtes infecté, vous remarquerez des gonflements sous la peau. Vous pouvez également rencontrer ces signes :

  • malaise
  • fièvre
  • nausée
  • vomissement
  • diarrhée
  • anorexie
  • douleur abdominale ou quadrant supérieur droit

Les symptômes devraient apparaître 24 heures après la consommation.

Au fur et à mesure que le ver migre dans tout le corps, la personne infectée éprouve une douleur intense. Bien qu’il soit rare, le parasite peut pénétrer dans d’autres tissus corporels tels que le foie, les nerfs, la moelle épinière, l’œil, entraînant une perte de vision, des douleurs nerveuses, une paralysie, le coma et la mort.

2. Anisakiase

Ce sont des médecins portugais qui ont révélé, dans un rapport publié dans le  British Medical Journal,  les risques liés à la consommation de poisson cru.

En effet c’est en soignant un patient atteint d’intenses douleurs abdominales qu’ils ont identifié une infection parasitaire (l’anisakiase) du nom des vers parasites (anisakis) qu’on trouve naturellement dans la viande ou le poisson cru.

Ces petites larves blanches s’accrochent aux parois de l’intestin et provoquent des crampes abdominales, vomissements, fièvre…

Ce rapport fait aussi état des nombreux autres cas de pathologies au Japon, connu comme le plus grand consommateur au monde de poissons crus.

En effet, afin de donner quelques chiffres et histoire de sensibiliser un peu les amoureux du sushi aux dangers qu’ils risquent, la doctoresse Joana Carmo a avancé ceci :

« L’anisakiase est une maladie plus fréquente qu’on ne le croit dans les pays européens. Une étude a montré que l’anisakis a été trouvée dans 39,4% des maquereaux frais sur un marché de Grenade, en Espagne. 56% des merlans vendus dans cinq chaînes de supermarchés sont infestés »… Des chiffres qui font peur !!

Afin d’éviter tout problème, il est donc (fortement) recommandé de bien cuire son poisson ou de le congeler. Sachez tout de même que les restaurants, notamment de sushis, ont pour obligation de servir leur poisson cru en ayant respecté le maintien de la chaîne du froid. En effet, la loi oblige une congélation de minimum 24 heures à -20°C afin d’éliminer toute trace de parasites et donc les risques d’infection.

Via 7 Early Warning Signs You Have A Worm In Your Brain From Eating Sushi

1 COMMENTAIRE

  1. Attention aux anchois frais en Espagne. Par ailleurs le sel ne tue pas les vers parasites.

    Pour les plus gros poissons, les parasites à l’état de vers se concentrent dans le tube digestif du poisson et peuvent pénétrer les tissus mous de l’abdomen du poisson c’est pourquoi on en retrouve dans les parties molles ventrale et latérales des poissons mais quasiment jamais dans le dos du poisson.

    Ce n’est d’ailleurs peut-être pas anodin si la découpe traditionnelle d’un poisson (que l’on ignore souvent) consiste non pas à le fendre par le milieu du dos, mais à le mettre à plat et à séparer le filet du bas du filet du haut. Faites-le avec une truite par exemple, en séparant à vue de nez le flan du poisson en son milieu, sur la longueur, vous obtiendrez un beau filet en haut et un filet décevant en bas. Cela permet de donner la meilleure partie à son enfant par exemple.

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