Pesticides, plastiques et produits chimiques mis en cause dans la ménopause précoce !

Dernière mise à jour le 5 novembre 2020 par Manger Méditerranéen

La recherche n’a pas pu prouver un rapport de cause à effet, mais elle a pu confirmer le lien avec des expositions plus élevées aux PCB et aux phtalates.

La ménopause précoce peut altérer la qualité de vie des femmes et leur impliquer de sérieux problèmes de fertilité.

Une nouvelle étude suggère qu’une exposition prolongée à des produits chimiques courants semble être liée à un début précoce de la ménopause.

Des chercheurs ont constaté que les femmes qui présentent des niveaux élevés de certains produits chimiques trouvés généralement dans les articles ménagers, les produits de soin, les plastiques et l’environnement sont ménopausées entre 2 et 4 ans plutôt que les autres femmes.

Les enquêteurs ont identifié 15 produits chimiques dont neuf polychlorobiphényles (PCB, aujourd’hui interdit), trois pesticides, deux formes chimiques du plastique appelés phtalates et le furanne, qui ont été significativement associés à un déclenchement précoce de la ménopause et qui peuvent avoir des effets néfastes sur la fonction ovarienne.

L’auteur principal de l’étude, Dr Ambre Cooper, professeur adjoint d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Washington School of Medicine à St. Louis, a déclaré dans un communiqué de l’université que « la ménopause précoce peut altérer la qualité de vie des femmes et a des implications profondes sur la fertilité, la santé et même sur la société »

« Comprendre comment l’environnement affecte la santé est complexe », a-t-elle ajouté. « Cette étude ne prouve pas le lien de causalité, mais cette corrélation sonne l’alerte et soutient la nécessité de continuer les recherches futures. »

Pendant l’étude, l’équipe de Cooper a analysé des échantillons de sang et d’urine de plus de 1400 femmes ménopausées, en moyenne d’âge de 61 ans, afin de déterminer leur exposition à 111 produits chimiques principalement ceux fabriqués par l’homme.

Selon l’U.S. Environmental Protection Agency, les BPC (polychlorobiphényles ou encore parfois improprement appelé « pyralènes », du nom commercial d’un produit de Monsanto… (Lire la suite en Page 2)

Dernière mise à jour le 5 novembre 2020 par Manger Méditerranéen

La recherche n’a pas pu prouver un rapport de cause à effet, mais elle a pu confirmer le lien avec des expositions plus élevées aux PCB et aux phtalates.

La ménopause précoce peut altérer la qualité de vie des femmes et leur impliquer de sérieux problèmes de fertilité.

Une nouvelle étude suggère qu’une exposition prolongée à des produits chimiques courants semble être liée à un début précoce de la ménopause.

Des chercheurs ont constaté que les femmes qui présentent des niveaux élevés de certains produits chimiques trouvés généralement dans les articles ménagers, les produits de soin, les plastiques et l’environnement sont ménopausées entre 2 et 4 ans plutôt que les autres femmes.

Les enquêteurs ont identifié 15 produits chimiques dont neuf polychlorobiphényles (PCB, aujourd’hui interdit), trois pesticides, deux formes chimiques du plastique appelés phtalates et le furanne, qui ont été significativement associés à un déclenchement précoce de la ménopause et qui peuvent avoir des effets néfastes sur la fonction ovarienne.

L’auteur principal de l’étude, Dr Ambre Cooper, professeur adjoint d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Washington School of Medicine à St. Louis, a déclaré dans un communiqué de l’université que « la ménopause précoce peut altérer la qualité de vie des femmes et a des implications profondes sur la fertilité, la santé et même sur la société »

« Comprendre comment l’environnement affecte la santé est complexe », a-t-elle ajouté. « Cette étude ne prouve pas le lien de causalité, mais cette corrélation sonne l’alerte et soutient la nécessité de continuer les recherches futures. »

Pendant l’étude, l’équipe de Cooper a analysé des échantillons de sang et d’urine de plus de 1400 femmes ménopausées, en moyenne d’âge de 61 ans, afin de déterminer leur exposition à 111 produits chimiques principalement ceux fabriqués par l’homme.

Selon l’U.S. Environmental Protection Agency, les BPC (polychlorobiphényles ou encore parfois improprement appelé « pyralènes », du nom commercial d’un produit de Monsanto… (Lire la suite en Page 2)

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